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Pute ou pédé?

Dans Libé du 15 février 2012, dans un article intitulé « Sexualité des jeunes : comme papa-maman ? », je relève ça : …Isabelle Clair (CNRS) décrit cette « hétéro normativité » qui veut qu’un garçon soit « tout sauf une fille » (sinon c’est un pédé) et qu’une fille n’étale pas une sexualité libre (sinon c’est une pute).

Hétéro normativité ? En voilà un mot qu’il est beau, en voilà un mot qu’il est gros ! Qu’est ce que ça veut dire ? Ça veut dire que quand on en vient à faire l’amour, il est considéré comme « normal » de le faire avec quelqu’un d’un autre sexe que celui dont on est soi même pourvu. L’hétéronormativité est la norme qui invite à ne baiser qu’avec des gens du sexe dit opposé.  Finement observé.

En ce qui concerne le mot « pédé », force est de constater qu’il fait bien allusion à l’homosexualité supposée de la cible de l’insulte. A première lecture, il s’agit donc bien d’hétéro normativité.

Pour « pute », en revanche, on ne voit pas où se situe l’hétéronormativité. La pute, c’est bien celle qui « étale une sexualité libre », pour reprendre l’expression de la sociologue. C’est à dire qui baise en dehors des normes non pas hétérosexuelles, mais en dehors des normes affectées aux seules filles. Qui baise en dehors des clous. C’est à dire qui baise tout court.

Alors pourquoi qualifier d’hétéro normativité le recours aux insultes « pédé » et « pute » ? Il y a une autre analyse qui a l’avantage de la cohérence, puisqu’elle s’applique aux deux termes.

Ces deux mots renvoient à la féminité et seulement à elle. Une « pute » se sert trop de son sexe. Et un « pédé » ? Si on y regarde de plus près, c'est davantage à sa pénétrabilité qu'à son homosexualité qu'il est renvoyé. C’est être pénétré qui fonde l’opprobre. Pénétrée trop souvent pour la « pute », et pénétré tout court pour le « pédé », qualifié tout aussi souvent d’« enculé » au cas où il y aurait un doute. L’insulte « enculeur » n’existe pas, au cas où ça aurait échappé aux spécialistes de l’hétéronormativité. Un enculeur reste dans son rôle de pénétreur. Il a une bite et il s’en sert. En tant que mâle, il en a tout loisir. Pas d’insulte spécifique. Alors que l’enculé, en accueillant une pénétration, se transforme en pénétré, donc en femme, et en femme qui baise, donc en pute. Pute et pédé sont une seule et même insulte, qui renvoie au statut de pénétré-e, c’est à dire au statut méprisable. Ce n’est pas d’hétéronormativité qu’il s’agit, mais bel et bien de machisme. De machisme à l'état pur.

Pourquoi alors se compliquer la vie et aller chercher à côté de la plaque le concept d’hétéronormativité ? Parce qu’il est dans l’air du temps de diluer la question des femmes dans des questions plus minoritaires et moins explosives, donc plus consensuelles, de la camoufler derrière d’autres thèmes perçus comme plus modernes, plus trendy. Juste les femmes ? C’est top ringard, ça fait vieux jeu, rengaine, c’est inassumable si on veut avoir l’air au top des révoltes à la mode, estampillées politiquement correctes.

Par les temps qui courent, on parle d’identité sexuelle, d’orientation sexuelle, d’homoparentalité, de famille monoparentales, de prostitution des mineurs, de pédopornographie mais pas de la connexion directe de toutes ces questions avec celle des femmes. Si ça concerne les femmes, ça n’émeut pas grand monde, vu qu’elles sont majeures et paraît-il consentantes. Les femmes se diluent dans des concepts qui semblent toucher des catégories plus dignes d’intérêt, aussi légitimes soient-elles. La prostitution se dilue dans la seule prostitution des mineur-e-s. Le proxénétisme dans la « traite des êtres humains ». La pornographie dans la seule pédopornographie. La gestation pour autrui dans l’homoparentalité. Le féminicide dans le meurtre en série. Le viol dans les faits divers. Le machisme dans l’identité sexuelle et l’hétéronormativité. Rien n’est vraiment grave si ça concerne juste les femmes. Il faut pour intéresser son monde parler de catégories admises à se révolter. Les femmes, elles, sont accusées de donner dans la "victimisation". Et la victimisation a mauvaise presse. C’est archi nul! Ça fait genre j’me-plains-par-système-parce-que-j’ai-rien-trouvé-d’autre-pour-faire-mon-intéressante.

Ne nous leurrons pas : ce déni général a une fonction. Derrière toutes ces discriminations qu’on dénonce, sur lesquelles on braque un projecteur médiatique qui aveugle sur le reste, on laisse dans le silence et l’obscurité la violence du machisme quotidien. Attirer l’attention sur une fraction d’injustice équivaut à en légitimer le reste. A faire du bruit sur scène pour que rien ne change dans les coulisses.


iA !

 

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Avr 12


Pute ou pédé?


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Jean-Louis - Le 12/04/2012 à 10:59

Chère Madame Alonso, Sachez que le "machisme quotidien" comme vous dites, n'est pas une généralité! Et le féminisme n'a pas que des avantages. Exemples: mon meilleur ami a des problèmes avec son ex-femme et sa compagne actuelle, alors qu'il a toujours tenté de leur faire plaisir en se n'exprimant pas son désaccord! Si c'est ce genre de choses que le féminisme apporte, ce n'est pas un progrès selon moi, car certaines femmes se croient tout permis!D'autre part, je connais plusieurs hommes (dont moi) capables de vivre sans femme. Je n'ai rien contre le féminisme, mais il faut raison garder et j'ai l'impression, à vous entendre, que ce n'est pas toujours le cas! Tous les hommes ne pensent pas qu'à maltraiter les femmes, et c'est ce que vous avez l'air de dire. Vous devriez essayer de vous rendre compte que la tendresse masculine existe aussi! Par ailleurs, je suis tout à fait pour l'égalité entre hommes et femmes, mais sachez qu'il existe d'autres discriminations, notamment sur le plan financier, qui me semblent tout aussi injustes. Je veux dire par là que si on a peu d'argent, on n'a pas accès à des tas de choses et on est exclu. Sans rancune, de la part d'un féministe modéré.

Boula de Mareuil Zoé - Le 18/04/2012 à 22:31

Bonjour :-) Je trouve cet article plutôt intéressant et assez révélateur. Moi je suis féministe, c'est à dire pour l'égalité homme-femme (et non pas une hystérique qui veut remplacer un extrême par un autre -je précise parce que j'ai l'impression que beaucoup de gens prennent le féminisme comme l'envers du machisme-). Je crois profondément qu'il faut défendre les idées féministes et que ce sera une remarquable avancée... pour les deux sexes! C'est avant tout une défense de rapport humains plus sains et plus heureux. Si les discriminations se faisaient majoritairement dans l'autre sens: je serai hoministe ;-) ! Sans commenter le fond de l'exemple que vous prenez : si votre démonstration consiste à pointer que les femmes ne sont pas parfaite loin de là, d'une part vous avez totalement raison. D'autres part, je trouve ça plutôt rassurant qu'il y ait une belle proportion de connes en ce bas monde: ça prouve bien l'égalité entre les sexes! Bon en essayant de commenter le fond de l'exemple maintenant: en quoi ne pas exprimer son désaccord serait une attitude spécialement idéale? Moi je crois pas que j'aimerai que mon petit copain se sente obligé de se la fermer par crainte de mon courroux :-S et du coup qu'est ce que ça a avoir avec la choucroute? Je vois pas le rapport entre "mon ami a des problèmes de couples alors que pourtant il la ramène jamais" et le féminisme... Mais bon bref, z'avez bien fait de dire que vous étiez féministe, sinon j'aurai pas vu, pis vous avez bien fait aussi de préciser "modéré", parce qu'un mec complètement féministe faut pas déconner ça fait quand même un peu tarlouze. (à prendre au 2nd degré bien entendu)


Isabelle Alonso - Le 14/04/2012 à 07:50

Ça, pour être modéré, vous êtes modéré! En ce qui concerne le féminisme en tous cas! Est ce que vous ne mélangez pas un peu tout? Avec vous lu ce que j'écris sur la question? Ou êtes vous juste énervé? Je sais que la tendresse masculine existe, alors n'hésitez pas, montrez la vôtre! iA!



sporenda - Le 17/04/2012 à 18:00

Votre féminisme est des plus modérés en effet puisque vous êtes un adepte de cette bonne vieille méthode sexiste, connue depuis Adam, Eve (et le serpent): si quelque chose ne va pas, ça ne peut être que la faute des femmes, jamais celle des hommes. Donc, en vertu de cette règle immémoriale--toujours culpabiliser les femmes pour déresponsabiliser les hommes--si votre ami manque de courage et se laisse intimider par son ex comme un petit garçon, c'est la faute des féministes. Aurait-il été victime d'un gang de féministes qui l'aurait sauvagement émasculé par hasard? En fait, désolée de vous décevoir, mais les féministes ne pratiquent pas la castration et , pour ce qu'elles en ont à faire, préfèrent généralement les hommes avec testicules que sans. En rejettant ainsi la responsabilité de leur faiblesse et de leur manque de cran sur les féministes, certains hommes donnent surtout la preuve par neuf de cette faiblesse et de ce manque de cran.


jaky - Le 20/05/2012 à 00:09

moi c'qui m'fait peur c'est les nouveaux mots comme : heteronormativité! loool

Isabelle Alonso - Le 21/05/2012 à 15:45

On est d'accord! C'est tout le CNRS, ça! Peuvent pas s'en empêcher! :-)



Lilith - Le 09/06/2012 à 17:27

Il est très bien fait ton blog Isabelle. J'ai une amie qui m'a dit il y a qques jours "moi je ne suis pas féministe, j'aime les hommes". A quoi je lui ai répondu "moi je suis féministes, j'ailes hommes ET les femmes" LOL


salif - Le 19/05/2012 à 09:20

je vous félicite avec toutes vos généralisations et vos stigmatisations des hommes vous avez réussit à dresser contre vous toute une frange d'hommes pourtant animé d'un profond respect pour les Femmes, mais ne supportant plus de se voir attaquer dans sa masculinité, ont développer une forme de mépris (bien plus dangereux et dommageable celui- là que machisme folklorique dans lequel je me reconnais) Alors oui, je suis un Homme et contrairement à nombre de mes semblables je ne me soumettrais pas, et jamais de mon vivant a cette idéologie pseudo féministe universaliste, sensée etre porteuse d'égalité. En vérité vous chercher à déconstruire l'identité masculine. Car oui je peux effectivement me montrer etre macho dans mes propos ou dans certains de mes actes, oui ma virilité est une composante essentiel de mon identité masculine, Mais non je ne suis ni un bourreau, non je ne suis ni un aggresseur, ni un violeur, ni un tyran, ni meme simplement un homme dénigrant la femme. Et ce de part l'idée dont je conçois mon role d'homme dans cet société, par principe personnel et par honneur. car oui cela fait partie de mes valeurs "machistes" ne vous en déplaise. (Le fait étant que l'on a tellement diaboilisé le terme pour y associer tout types d'atrocités, entre lapidation des femmes en afghanistan, féminicide en chine, ou encore violence conjugual ici meme en France, laisser moi vous dire que ma définition du machisme n'est pas celle-ci et de loin, alors tanpis si tant de gens souhaite faire l'amalgame je n'en démord pas, je me considère comme un macho et fier de l'etre. ) Je suis un jeune Homme de 30ans, j'ai grandit et me suis construit dans l'école de la république, mixte et apaisée, au sein de laquelle j'ai toujours connu une saine compétition entre filles et garçons, poussant chacun, chacune à l'émulation. Le tout dans un respect mutuel mais surtout une admiration réciproque, de grace ne détruisez pas ce lien en nous montant les uns contre les autres, en confandant égalité et uniformité. Je sais que le débat sur les genres est complexe, mais en niant les caractéristiques spécifiques propres aux individus en les recomposant dans une forme de nouvelle espèce trans-genre nous allons vers une catastrophe ou il n'y aura aucun gagnant sinon que des perdants. Salutations

Isabelle Alonso - Le 19/05/2012 à 21:01

Bonjour, Quelle virulence! Vous avez raison de défendre votre point de vue. Mais il serait sage, avant de vous emporter, de vérifier votre vocabulaire. Les mots sont importants. Sans les mots, pas de pensée. Or vous confondes deux concepts très distincts: la virilité et le machisme. La virilité est tout ce qui différencie un homme d'une femme, et elle nous est, ô combien, précieuse. Le machisme est un abus de pouvoir et il est inacceptable. La virilité est force. Le machisme est violence. La virilité est puissance. Le machisme est impuissance. La virilité se contente d'être, elle est évidente. Le machisme doit s'imposer, elle le fait par la brutalité. La virilité aime et se fait aimer. Le machisme viole et se fait haïr. Pour moi, pas de confusion possible. J'aime les hommes. Je méprise le machisme. Un homme viril n'a pas besoin de dominer pour exister. Un homme machiste a besoin d'écraser pour s'affirmer. Un homme viril? Lino Ventura. Un homme machiste? Eric Zemmour. Si vous lisiez mes livres, vous sauriez que cela fait des années que j'affirme ces principes. Et je suis sûre que vous voyez très bien ce que je veux dire. Et que vous avez choisi votre camp. Ou alors, je n'ai pas compris votre message! Cordialement, iA

Salif - Le 20/05/2012 à 01:42

Bonsoir Isabelle! Tout d'abord pardonnez moi si vous avez pu perçevoir quelques formes d'aggrésivité dans la teneur de mes propos précédents et merci de votre réponse tout à faite claire. Néanmoins, laissez moi éclaircir ma pensée puisque dès le départ il semble y avoir confusion, ma définition du machisme diffèrant quelque peu de la votre, si tant est que nous nous référions bien à la meme chose. Alors me direz vous, je n'ai qu' à prendre un dictionnaire, et bien c'est chose faite et figurez vous que l'étymologie du mot provient du mot "macho" signifiant male en espagnol ( je ne pense rien vous apprendre étant vous meme d'origine espagnole). Le terme peut parfois avoir le sens de valeureux, ou courageux, voilà qui est beaucoup moins péjoratif à mon sens! Laissez moi vous développer, quand je parle de machisme, je réfute l'idée de toute forme de violence, physique, psychologique ou autre pouvant porter atteinte aux Femmes. Je ne souhaite pas jouer sur les mots et sachez que j'accorde une grande importance aux choix de ces derniers ainsi qu'à leur sens et il me semble qu'utiliser le terme de "machisme" pour qualifier des actes, des aggressions ou des comportements, qui relèvent ni plus ni moins du crime, de la barbarie, de l'atteinte aux droits de l'homme (de la femme ou de l' humain c'est à votre guise) et de la perversité dans certains cas est une grave dérive étymologique. pour exemple un homme qui tue sa femme n'est pas un macho, mais un assassin, un homme qui viole une femme n'est pas un macho, mais bien un criminel et un homme se livrant a des attouchements sur des femmes n'est pas un macho mais un pervers ! Je ne me considère pas comme étant macho parce qu'étant viril et ni inversement cependant les deux aspects font partie intégrante de ma masculinité et de ma personnalité, mon coté macho qui me dictera toujours d'apporter assistance à une femme chargée de courses ou une maman en poussette pour descendre les escalier (sans considérer cela comme un signe de supériorité de ma part mais plutot de galanterie ou d'entraide) c'est encore mon coté macho qui me poussera toujours et invariablement a garantir la protection physique et morale des femmes qui m'accompagne fusse elle une passante rencontrée au détour d'un couloir de métro (car oui aujourdhui encore il existe des dangers: aggresseurs, fous ou détraqués, personnes injurieuse et ne me faite svp pas le procès de penser que les femmes en sont incapable toutes seules loin de moi cette idée. Et je les y encourage d'ailleurs) Car La société est violente et générera toujours de la violence c'est un fait historique, non pas les hommes par essence. Et pour finir c'est toujours et encore mon penchant macho qui me fera payer la note lors d'un rendez-vous galant ou pas, quand bien meme la demoiselle gagnera le triple de mon salaire. Voilà en certains aspects MA définition du machisme Isabelle, bien éloignée de la votre j'en convient fusse elle ringarde et hors de temps. Je souhaiterais véritablement qu'un jour se terme puisse etre réhabilité et ne plus etre associer à quelcquonque forme de violence. Après je ne suis qu'un homme avec ses qualités et ses défauts, et je ne nie pas parfois faire preuve de dureté envers les femmes... Désolé pour la longueur, mais en meme temps j'ai grand plaisir à pouvoir échanger avec une femme comme vous ne serait-ce que pour dissiper certains facheux malentendus et entamer un dialogue constructif.

Isabelle Alonso - Le 21/05/2012 à 15:44

Nulle ringardise. Mais on ne peut pas se balader dans la vie en ayant SA propre définition des mots! La communication est déjà compliquée alors si chacun entend un sens particulier on ne s'en sort pas! Je comprends que vous êtes quelqu'un d'intègre, et ça n'a rien à voir avec le fait que vous soyez un homme. C'est une qualité humaine, tout simplement. Là, vous confondez avec une galanterie malheureusement démodée mais qui n'est que de la générosité, la vraie, celle du coeur. Moi aussi j'aide les dames qui ne peuvent pas porter leurs courses! Le machisme, que vous le vouliez ou non, a un sens politique, qui s'est éloigné du sens premier (utilisez le si vous voulez, mais ça prêtera à confusion!) pour devenir, de manière similaire à racisme, l'ensemble des abus de pouvoir provenant du droit que s'octroei le sexe dominant socialement. Ça n'a jamais voulu dire que c'est inéluctable, ou biologique. C'est juste une constatation. Un homme choisit de ne pas avoir de comportements machistes comme il choisit d'être généreux, élégant, respectueux. Restez comme vous êtes! des "machos" comme vous, on en manque!

Elisa - Le 31/08/2012 à 20:08

Je suis effarée du nombre d'hommes ( avec un petit h, le grand H est réservé à l'humanité toute entière) qui considère devoir aider les femmes ou les protéger mais contre quoi si ce n'est contre la violence des hommes? Sans violence machiste, toutes ces prétendues protections n'ont pas lieu d'être. Les hommes qui clament haut et fort protéger les femmes devraient rejoindre les rangs des féministes ( est féméniste celle et parfois celui qui veut l'égalité de traitement entre femmes et hommes, ce n'est pas autre chose), ils auront une action réelle.

Isabelle Alonso - Le 01/09/2012 à 09:20

Tout à fait d'accord avec vous! Le concept de "protection" est bien connu de la mafia et des proxénètes: le "protecteur" protège contre le danger qu'il représente lui même! Tout au long de l'Histoire, c'est au nom de la protection qu'ont été mises sous contrôle notre apparence physique, nos sorties, nos fréquentations et même notre fécondité. Qu'on cesse de nous "protéger" nous ne sommes pas des enfants. Ce sont les agresseurs qui doivent être contrôlés, isolés, empêchés, immobilisés. Et qu'on nous lâche les baskets.




Salif - Le 20/05/2012 à 01:43

Amitiés, Salif





Alice - Le 14/04/2012 à 17:00

Jean-Louis devrait lire "Roman à l'eau de bleu", cela lui remettrait les définitions en place :)


Francis - Le 03/11/2012 à 21:06

Bonjour Isabelle. Je viens de lire votre "Roman à l'eau de bleu". J'ai aimé. je suis maintenant hoministe convaincu :-) Maintenant, il faut trouver l'équilibre entre ce roman et la vrai vie... il y a du boulot!


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