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Parity blues

 

Sur cinq colonnes, pleine page, le Figaro du 8 septembre s’interroge sur le manque de parité et le risque que cette lacune fait prendre à l’avenir du pays. L’article souligne qu’un déséquilibre dans la répartition des sexes donne une représentation partielle de la société qui peut s’avérer dommageable en termes de modèles auxquels s’identifier. Bien ! Bravo ! Les idées paritaires progressent ! Voilà de quoi réjouir le cœur des démocrates. Et réchauffer celui des féministes ! Depuis le temps qu’on le dit et qu’on le répète !


Ne nous emballons pas ! Je vous livre le titre de l’article : « Trop de femmes dans l’enseignement ? » Le point d’interrogation est là pour faire genre ( !) mais la réponse est claire : OUI ! Trop de femmes ! L’article ajoute : « on connaît la cause de ce déséquilibre. Les hommes se sont détournés de ce métier parce qu’il s’est dévalorisé… » Dévalorisé et sous payé, du boulot pour les gonzesses ! Les hommes vont vers l’argent, les femmes vers le dévouement. Pourquoi cette soudaine inquiétude ? Parce que les femmes manqueraient d’autorité, en particulier auprès des « jeunes attachés aux stéréotypes sexuels traditionnels et qui proviennent d’un milieu défavorisé ».


Cependant, je me demande où ces jeunes iraient-ils chercher un respect des femmes qui n’existe nulle part ailleurs. Dans une société qui méprise ses citoyennes au point de leur réserver les jobs mal payés et mal considérés, de fermer les yeux sur la violence et de se soucier comme d’une guigne de la parité au pouvoir, les enfants suivent la voie tracée par leurs aînés…


La parité, c’est dans les deux sens, c’est partout, ou c’est nulle part...


iA !

15
Sep 11


Parity blues


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