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Émotion constante?

thEmmanuel Macron s'est exprimé avant-hier. Il avait des choses à nous dire. La vidéo intégrale est en ligne. Aux alentours de la vingtième minute, il est interrogé sur la nomination de Darmanin. J'aime bien quand une prise de parole éclaire une réalité. Vous voulez savoir comment c'est organisé, dans la tête d'un premier de cordée?

Il a dit des choses très vraies: "Aucune cause n'est défendue justement si on le fait en bafouant les principes fondamentaux de notre démocratie..." C'est bien vrai, ça.

th-1Rappelons au passage, ça aide à réfléchir, que dans notre "démocratie" bardée de grands principes, il a fallu un siècle de plus aux femmes qu'aux hommes pour obtenir le droit de vote (principe fondamental de la démocratie) et que dans notre pays et ses principes fondamentaux  un violeur sur cent (UN SUR CENT, nom de nom!) va en prison. Alors disons que les grands principes sont à géométrie variable et que les femmes se trouvent dans leur angle mort. C'est ballot, hein...

Reste à déterminer qui bafoue et comment. Il précise: "...si à partir du moment où quelqu'un est accusé mais pas jugé il devient la victime d'un jugement de rue ou de réseaux sociaux parce qu'il y a une émotion et je peux comprendre cette émotion parce que je partage la cause ( .../...) notre démocratie change de nature et devient une démocratie d'opinion.. "

Il y a une victime dans cette affaire. Qui? Darmanin, qui d'autre? Victime de quoi?

th-2D'un jugement. Oui, on sait, merci: il est en cours de jugement pour une affaire de viol qui remonte à plus de dix ans. Nous ne sommes pas en terrain rapide. Mais il ne parle pas de ça, le Prez. Darmanin serait la victime d'un jugement "de rue ou de réseaux sociaux". Tu m'étonnes John!

C'est tout ce que nous avons, la rue pour les manifs et les réseaux sociaux pour la parole. Historiquement c'est une première: les féministes communiquent. Entre elles et avec la société. Et c'est légitime. Et de toutes façons on ne demande pas leur avis à ceux qui ont des institutions à leur service. On n'est pas du même côté de la barricade. Eux, ils ont de la présomption d'innocence plein la bouche et des filets judiciaires qui laissent passer 99 poissons sur cent. Nous, nous accordons aux victimes la présomption de vérité. La différence, c'est que celle ci n'existe pas dans le droit français. Ce qui permet de retourner allègrement les situations et de poser les victimes en coupable et ce pauvre Darmanin... en victime.

th-3De toutes façons, et sans entrer dans les détails, il reste une question que Macron ne semble pas se poser: confie-t-on un portefeuille à un homme qui reconnait avoir sollicité un rapport sexuel en échange d'une faveur que seule sa position lui permet d'accorder? Perso, je n'ai pas besoin de connaître les futurs résultat de l'enquête qui le concerne (je suis prête à parier une sauce gribiche sans tête de veau, qu'il va en sortir plus blanchi qu'un chou fleur...) pour trouver que ce comportement signale une personnalité de merde qui ne peut rien faire de bon. J'imagine que tout ce que Macron attend de lui, c'est qu'il rapporte quelques voix de cette frange de la droite qui flirte avec l'extrême droite et où Darmanin se sent comme dans ses pantoufles, tout douillet tout confort...

th-4Macron, lui, est tranquille dans ses bottes. Il assume: "...j'ai eu une discussion avec lui, parce que c'est un responsable politique intelligent, engagé, blessé par ces attaques... Notez qu'il parle d'engagement, d'intelligence, mais pas d'intégrité, territoire inconnu en macronie. Il mentionne une blessure de Darmanin. Pas celle qu'il a infligée. Celle qu'il subit, le pauvre. Une victime, vous dis-je! Il poursuit: "il y a une relation de confiance, d'homme à homme si je puis dire..." Et avec cette victime blessée il a une relation de confiance, voyez vous. Oui, oui, confiance. Et là, juste après ce petit calin à Darmanin, tout roudoudou tout gentil, voilà que le retour du refoulé, cette apparition en plein discours de ce qu'on cherche à taire depuis le début, à grand renforts de solidarité affirmée avec "la cause", voilà que la queue du loup dépasse sous le jupon de mère-grand, et il lâche: "d'homme à homme". Voilà, voilà... Tout est dit! Tout! C'est d'homme à homme que ça se passe "entre président et ministre nommé". A la mec, à la virile, à la traditionnelle, accolade et tape dans le dos. Ce n'est pas la présomption d'innocence qui l'anime, ça c'est l'argument officiel présentable. Ce qui compte vraiment c'est ce qui se passe d'homme à homme, entre soi, entre eux. Ils parlent le même langage, défendent les mêmes intérêts. Et les brailleuses, dans la rue, nous les consternent sans vraiment les inquiéter.th-6

Il conclut ce chapitre, le Président, les yeux caramélisés: "je chéris cette cause juste, celle de la lutte contre la violence et de l'égalité effective entre les sexes mais je chéris ce qui peut faire de notre démocratie une démocratie plus forte encore, celle de ne pas céder à l'émotion constante".

th-7Il "chérit" la cause? Mais on s'en fout, chéri, que tu la chérisses! On se contenterait que tu la respectes. Que tu saches choisir tes mots, histoire de nous laisser penser que tu comprends de quoi tu parles. Il s'agit de justice. Il s'agit de vérité. Il s'agit de lumière dans l'obscurité d'un pouvoir patriarcal aveugle et sans partage. Il s'agit d'exigence. Il s'agit de mettre fin à un calvaire.

Il chérit la cause, MAIS... Nous y voilà. MAIS. Mais, le mot magique, le mot qui met un bémol, qui atténue. Qui vient dire le fond de la pensée du locuteur. MAIS, donc, il ne veut pas céder à "l'émotion constante".  Parce que ça, ça serait un obstacle à la démocratie.

th-9Donc MeToo, les mobilisations, les manifestations, ce mouvement en profondeur de millions de femmes, ce n'est pas de la politique, de l'analyse, de la pensée, du témoignage, c'est de l'émotion. Constante, en plus. Bonjour la réduction!  C'est pas Macron, c'est Dr.Jivaro!

De toutes façons, les femmes, c'est toujours dans l'émotion, c'est bien connu... Et ça, figurez vous, c'est un obstacle à notre chère démocratie.

1594664168_Recit-en-images-de-la-manif-contre-le-remaniement-deA l'idée que vous vous en faites, sans doute, Monsieur Macron. Qui n'est pas la nôtre. Un jour viendra où il apparaîtra que celles qui sont dans la rue aujourd'hui sont les vraies défenseuses de la démocratie.

Ou, à minima, de la simple justice.

16
Juil 20


Émotion constante?


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Espace commentaire

Marie Hélène vaurs - Le 17/07/2020 à 14:13

Merci. excellent comme toujours


Zibeline - Le 17/07/2020 à 12:26

Certes ... D'un autre côté, au vu de la liste édifiante des fausses accusations de violences sexuelles recencées sur ce site, la prudence s'impose. http://la-cause-des-hommes.com/spip.php?article313

Isabelle Alonso - Le 17/07/2020 à 13:12

Liste édifiante? Au contraire, toutes les enquêtes sérieuses démontrent qu'elles sont très peu nombreuses. A cela, une cause: dénoncer les violences apporte souvent une violence supplémentaire, celle des institutions et leur misogynie constitutive.


Lisa - Le 17/07/2020 à 17:32

Une "liste édifiante de fausses accusations de violences sexuelles" ? Alors ça, j'aimerais bien la connaître cette "liste". Mais je crains devoir attendre longtemps et pour cause ! Cette allégation est non seulement fallacieuse mais aussi dangereuse (et je pèse mes mots). Le mythe des fausses accusations de viol, en digne rejeton de la culture du viol se nourrit d'approximations et d'inexactitudes, d'où les biais d'interprétation. Si encore on disposait d'études officielles (sérieuses) rendant compte de la réalité de terrain (Ah ben oui mais non et... "Tu m'étonnes John !" .... ), elles nous diraient comment sont amalgamées affaires classées sans suite (par manque de preuves, troubles de la mémoire, sidération psychique etc.), plaintes retirées suite à des pressions extérieures ou par peur d'affronter le rouleau compresseur judiciaire que toute victime subit inévitablement. Parce que le simple bon sens (là on est dans le mauvais, de sens) suffit à reconnaître qu'un viol reste un viol, porté ou non devant la justice. Et si le bon sens nous fait défaut, il y a toujours la rigueur intellectuelle, a minima, qui invite à consulter les études et les chiffres : plus de 250 000 viols et tentatives de viols par an en 2019. 94 000 femmes et 130 000 filles subissent des viols et tentatives de viols chaque année, 17% des victimes sont allées dans un commissariat ou une gendarmerie, seulement 8% ont porté plainte. "Édifiant" non ?

Isabelle Alonso - Le 17/07/2020 à 17:39

Merci!


Desbois N et C - Le 17/07/2020 à 18:33

La lecture des textes d'Isabelle me remplit à chaque phrase de bonheur et d'une volonté de continuer le combat et la résistance. Super texte (encore) d'Isabelle avec du contenu et une écriture à faire rougir les médiocres. Merci Isabelle, merci Lisa et toutes les autres Femmes combattantes !

Isabelle Alonso - Le 18/07/2020 à 15:00

Merciii! Ça me donne de l'énergie en retour! Salutations sororales.



Zibeline - Le 17/07/2020 à 19:50

Vous : "Une « liste édifiante de fausses accusations de violences sexuelles » ? Alors ça, j’aimerais bien la connaître cette « liste" Moi: Puisque vous êtes apparemment aveugle, je reposte le lien de la liste édifiante, avec articles de presse à l'appui, des fausses accusations où vous pourrez même lire que certaines femmes on été durement condamnées pour cela .... Mais je doute que cela vous intéresse. C'est ici, madame l'aveugle : http://la-cause-des-hommes.com/spip.php?article313

Popo - Le 23/07/2020 à 16:21

Pour un peu plus de justesse, tu devrais recenser toutes les plaintes qui ont abouties. Qu'on voit le ratio "accusations calomnieuses" / "accusation justifiée". Mais bon, tu ne le feras pas, parce que le ratio serait très très très très faible. Aussi faible que ton argumentation à base de cas précis, qui fait appel à un fort biais de confirmation. Fallacieux jusqu'au bout donc.

Isabelle Alonso - Le 23/07/2020 à 16:27

Merci!



Isabelle Alonso - Le 18/07/2020 à 15:02

Mais quel est ce ton? Et qui est aveugle? La "cause des hommes"? Elle règne partout, elle est la loi, elle est le pouvoir, elle est la norme.





francine sporenda - Le 17/07/2020 à 12:10

Décidément, Macron t'inspire! Je partage.

Isabelle Alonso - Le 17/07/2020 à 13:10

M'inspire et me désespère!



Zibeline - Le 19/07/2020 à 20:14

Isabelle Alonso - Le 19/07/2020 à 22:16

Zibeline, ne comptez pas sur moi pour relayer des délires malfaisants. Honte à vous. Les féministes ne tuent pas et n'ont jamais tué. Vos fantasmes ne regardent que vous.



Diego - Le 20/07/2020 à 20:45

Non, pas de débat possible ici. Seule la pensée unique règne. Et quand on apporte des arguments pour ouvrir l'esprit et dire "vous faites erreur" censure.

Isabelle Alonso - Le 20/07/2020 à 21:00

Pardon, mais être traitée de "féminazie" de fait pas partie des "arguments pour ouvrir l'esprit" mais des ventilateurs à merde. Je bloque. Ok?


vareuse - Le 20/07/2020 à 23:17

Une citation qui pourrait vous intéresser, Zibeline et Diego : "Feminism is hated because women are hated. Anti-feminism is a direct expression of misogyny; it is the political defense of women hating." Andrea Dworkin. Traduction approximative : "Le féminisme est haï parce que les femmes sont haïes. L'anti-féminisme est une expression directe de la misogynie ; c'est la défense politique de la haine des femmes." Et la haine, ça rend moche.

Isabelle Alonso - Le 20/07/2020 à 23:24

Merci!


Diego - Le 21/07/2020 à 15:04

Vareuse, voilà un sophisme rapidement démontable: Si vous n'aimez pas la politique de Vladimir Poutine, suis-je en droit d'affirmer que vous le faites parce que nécessairement vous détestez l'ensemble des Russes? S'opposer à la politique de Poutine serait donc un acte politique anti-Russes?

vareuse - Le 25/07/2020 à 00:33

A Diego : Donc quand quelqu'un vous parle du théorème de Pythagore, vous lui répondez : "ah mais ça marche pas pour tous les triangles donc c'est faux" ? C'est ça, votre soit-disant argument. Et désolée mais ça ne tient pas debout. Ça montre une méconnaissance du problème, qui était : la violence impunie ou pire, récompensée, faites aux femmes. Mais j'ai bien compris que vous voulez parler de tout sauf de ça.


Isabelle Alonso - Le 21/07/2020 à 15:11

Quel est le sens de votre réponse? Que vous vous inscrivez dans le très salutaire débat féministe? Ou que vous en contestez les bases mêmes? Dans le premier cas, bienvenue. Dans le deuxième, vous faites partie du club surpeuplé des Dupont-Moretti et consorts, qui nous expliquent, à nous, en quoi devrait consister notre action, alors même qu'elle est le résultat d'années de réflexion, d'analyse et d'expérience vécue.





francine sporenda - Le 17/07/2020 à 16:46

Liste édifiante?? Une des principales activités des mouvements masculinistes (que cite Zibeline), c'est la fabrication de fausses statistiques. Activité dans laquelle ils se montrent extrêmement inventifs. Les stats tirées d'études sociologiques donnent un pourcentage d'entre 1 et 3% de fausses accusations. Ceci alors que seulement 1% des affaires de viol font l'objet d'une condamnation (en fait, le nombre des condamnations diminue). Le vrai problème en ce qui concerne le traitement du viol par la justice, ce n'est pas les 1/3% de fausses accusations, mais les 99% de viols impunis.

Zibeline - Le 18/07/2020 à 14:31

53 % des femmes ont déjà subi un viol conjugal. C’est Caroline De Haas, militante féministe et membre du collectif « Nous toutes », qui vous le dit. Largement relayée par les médias avant la journée du 8 mars, l’enquête qu’elle a lancée sur « le consentement dans les couples hétérosexuels » a jeté un pavé dans la marre. Neuf femmes sur dix déclaraient avoir eu au moins une fois dans leur vie une relation sexuelle non consentie ​avec leur partenaire. 100 000 réponses avaient été obtenues en 10 jours, sur un échantillon de femmes de moins de 35 ans, nous dit-on. Ce qu’on connait moins, en revanche, c’est la méthode utilisée pour en venir à ce résultat. Un questionnaire en ligne, qui fait fi de la question de l’échantillonnage. Une enquête anonyme, donc accessible… à n’importe qui. D’autre part, il n’y avait pas d’âge limite pour répondre à cette enquête. Possibilité était ainsi offerte à qui le voulait de répondre cent fois de suite. On en déduit aisément qu’il a donc été facile de faire participer une majorité de sympathisants (et de sympathisantes, évidemment) de « Nous toutes ». Vous avez dit idéologiquement orientée ? Une internaute se vante ici d’avoir pu refaire le test trois fois de suite .... https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/info-va-ce-document-qui-prouve-que-caroline-de-haas-met-ses-combats-feministes-au-service-dun-juteux-business-116882 Je me demande qui fabrique des fausses statistiques .....

Isabelle Alonso - Le 18/07/2020 à 15:07

Vous devez avoir des femmes autour de vous, en tout cas je l'espère pour vous, sinon pour elles... Faites votre enquête, échangez, écoutez les ? Ou bien lisez, renseignez vous. Cessez de vous défendre quand on ne fait que verbaliser un non dit millénaire. Vous avez tout à y gagner... PS: Si vous persistez dans les propos désobligeants, vos messages ne seront plus publiés. C'est la loi sur ce site.


vareuse - Le 18/07/2020 à 17:28

En tant que féministe, je suis d'accord avec vous sur une chose : les fausses accusations ou les fausses plaintes sont graves. Mais, pour le reste, comment croire à votre bonne foi si vous vous ne indignez pas, aussi, que seuls 1% des violeurs qui passent devant la justice (on ne parle que des viols qui sont suivis d'une plainte) sont condamnés ? Le contexte général est clair : les hommes commettent majoritairement les violences sexuelles, et sont très rarement condamnés pour ça. À côté, il y a de très rares cas de fausses accusations de viol. Pour les stats, vous pouvez aller voir là (par exemple) : http://www.crepegeorgette.com/2014/10/13/fausses-allegations-viol/ Parce qu'une indignation sélective, qui ne va que dans le sens de la protection d'une domination de sexe connue depuis déjà pas mal de siècles, ça fait douter de votre bonne foi. On peut se demander pourquoi cette urgence à remettre en cause la parole des personnes victimes d'agresseurs destructeurs. Vous pouvez comprendre que l'urgence prioritaire pour les femmes est que les viols soient punis ? Rien n'empêche les hommes de se protéger contre les fausses accusations : ils sont déjà au pouvoir, c'est eux qui votent les lois, depuis des siècles. Si ils ont un problème, ils sont en position de pouvoir le régler. Donc pour les féministes, il n'y a pas d'urgence à traiter d'un problème que les dominants ont les moyens de régler. Est-ce que vous exiger (au hasard) d'un retraité qui défend sa retraite, de soutenir d'abord le féminisme parce que c'est un problème plus urgent, en nombre de personnes concernées (51% de la population = des femmes) ? Non, vous voyez bien que ce serait hors-sujet. Alors vous pouvez voir que c'est aussi hors-sujet, de venir placer des commentaires sur le problèmes des fausses accusations, quand on vous parle des viols impunis. D'autant plus quand statistiquement les viols impunis sont majoritaires, et pas qu'un peu.

Isabelle Alonso - Le 18/07/2020 à 18:45

peut être un peu de mauvaise foi de la part de Zibeline?




Isabelle Alonso - Le 17/07/2020 à 17:09

Merci sporenda pour cette salutaire mise au point.



Zibeline - Le 18/07/2020 à 20:26

Vareuse dit : Le contexte général est clair : les hommes commettent majoritairement les violences sexuelles La réalité maintenant : Concernant les couples homosexuels, les résultats de l'ESG 2004 conduite par Statistiques Canada révèlent que « 15 % des gais et lesbiennes et 28 % des bisexuels, ont déclaré avoir été victimes de violence conjugale au cours de l’année 2004 par rapport à 7 % des hétérosexuels »7. Les résultats de l'ESG 2009 confirment cette tendance et montrent que les personnes canadiennes s'identifiant comme gays ou lesbiennes avaient deux fois plus de chances de déclarer avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire amoureux que les personnes s'identifiant comme hétérosexuelles8. Des données américaines9,10,11 montrent également que les personnes s'identifiant comme gays, lesbiennes ou bisexuelles avaient plus de risques que les hétérosexuels de se dire victimes de violence sexuelle domestique au cours de leur vie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Violence_f%C3%A9minine Les femmes lesbiennes sont donc INFINIMENT plus violentes entre elles .... Mais cela vous ennuie de l'admettre. Taper sur le mâle blanc hétéro de plus de 50 ans est tellement plus simple. Quand à vous, chère Isabelle, je note que dès que l'on amène des arguments qui ne vont plus dans votre sens, vous sortez immédiatement l'argument du banissement. Jolie mentalité pour des femmes qui se disent progressites ....

Isabelle Alonso - Le 18/07/2020 à 23:32

Alternative: soit vous êtres sincère et vous croyez ce que vous dites, et cela révèle un manque de discernement flagrant. Soit vous n'y croyez pas vous même, et sans ce cas c'est du cynisme. Passez votre chemin.



vareuse - Le 19/07/2020 à 01:59

Désolée Madame Alonso de rebondir une fois encore, je m'arrête après cette réponse. Je pensais à une véritable incompréhension de la part de Zibeline, je crois qu'il est assez clair maintenant qu'il s'agit d'un troll. Zibeline : les femmes peuvent être violentes, mais quelle révélation ! Bien sûr que les femmes peuvent être violentes, c'est normal : ce sont des humains. Pour le reste, vous faites diversion avec des données sur les couples de même sexe, égalitaires donc. Vous ne répondez pas à l'argument, qui est que les violences faites aux femmes sont majoritairement faites par des hommes, et que la réponse sociale (patriarcale) est inacceptable. La logique serait de vouloir changer ça, pas de se chercher des excuses tirées des stats sur les couples lesbiens.

Isabelle Alonso - Le 19/07/2020 à 10:16

Ne soyez pas désolée, vos réponses me ravissent! Les trolls ne se rendent pas compte, sans quoi ils arrêteraient immédiatement, qu'ils jouent les idiots utiles du salutaire débat qui est le nôtre. Ils nous permettent d'affuter nos plumes et nos arguments, nous donnent l'occasion de pratiquer un peu de stretching mental à leurs dépens. C'est un jeu qui peut être stimulant, à la façon d'un punching ball qui permet d'améliorer son geste, si on ne le laisse pas durer trop longtemps. Salutations sororales!



Malcolm - Le 21/07/2020 à 17:26

De passage sur ce blog, j' apporte ma contribution. Fausses accusations de viol ou d’agression sexuelle conduisant à la mort : Octobre 2015 : Un étudiant de 17 ans se suicide après avoir été accusé de viol. La jeune femme était revenue sur ses allégations, mais le mal était fait Bbouleversé, il s’est pendu à un arbre. https://www.independent.co.uk/news/uk/student-kills-himself-after-being-accused-of-rape-a6676611.html Octobre 2016 : Un ingénieur se suicide par asphyxie dans sa voiture après qu’une fille de 16 ans l’ait faussement accusé de l’avoir filmée sur son téléphone mobile. https://www.thetimes.co.uk/article/false-claim-led-to-sons-suicide-f9rttkxqk Mars 2018 : Faussement accusé de viol, Ross Bullock a fini par se suicider. Pourtant, des messages envoyés par son accusatrice avaient prouvé que l’acte était consenti. https://www.closermag.fr/vecu/faits-divers/il-se-suicide-apres-avoir-ete-faussement-accuse-de-viol-791516 Le féminisme tue, c'est malheureusement factuel

Isabelle Alonso - Le 21/07/2020 à 18:03

Vous décrétez qu'une fausse accusation, qui peut toujours exister, évidemment, mais dont le nombre est marginal, infiniment inférieur aux viols et agressions sexuelles, serait opposable en soi au féminisme? Carrément? Vous êtes sérieux? Non, bien sûr. Vous vous sentez agressé par l'existence même du féminisme, ça vous file de l'urticaire. C'est votre problème...



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